Habiter...ou pas...

Depuis Noël 2006, j'aurais pu habiter une jolie maison bioclimatique,                                      
                                     


une maison d'architecte spécialisée, une maison en bois conçue par le plus imminent spécialiste du bioclimatisme et des écoconstructions de France, une pointure, une référence.
 
                                             
MAIS...
j'habite dans celle-ci,

certes confortable mais lègèrement plus petite (20 m2 au lien de 100m2) située en contrebas de la première que je contemple avec envie,
après avoir errer dans un logement de fonction, puis une maison en location, puis


 un gîte rural.     


 Et cela de 2006 à décembre 2008, date à laquelle, ne sachant plus trop que faire je me décide à puiser dans les économies pour ma retraite, afin d'être enfin un peu chez moi, sans dépenser à fond perdu dans des loyers non prévus l'argent qui me restait.

Nous sommes au début de ma quatrième année de SDF...Que les vrais sans domicile me pardonnent car, si je suis privée mon domicile d'habitation principale, je ne suis pas privée de toit, car j'ai eu la profonde tristesse d'hériter de mon père en 2004 et de ma grand-mère chérie en 2007, ce qui m'a permis de me loger et de faire face aux frais incommensurables d'une très longue galère immobilio-judiciaire qui n'est pas encore terminée à ce jour.
Nous sommes en février 2010