Je me souviens du début de cette construction où ma confiance était totale.
Je me souviens de mes questionnements auxquels m'était opposée mon ignorance.
Je me souviens de mes doutes lesquels étaient minimisés par les professionnels.
Je me souviens d'ultimatums.
Je me souviens de l'ironie, d'anecdote, de cette façon de vous prendre de haut et de vous faire douter de l'évidence, et vous en doutiez, forcément.
Je me souviens avoir alerté cette architecte qui, sans cesse, me disait que je me faisais du souci pour rien, ou qu'elle ne comprenait pas ce qui me tracassait.
Je me souviens des mensonges incompréhensibles, d'attestations mensongères.
Je me souviens du constructeur se présentant sans avocat et dire qu'il n'en n'avait pas besoin.
Je me souviens des insultes puis des menaces.
Si l'architecte avait daigné porter attention à sa cliente...
Si elle n'avait pas pris le parti de façon incompréhensible du constructeur...
Si elle était intervenue, si elle n'avait pas menti (notemment au sujet du poêle à bois et de son installation oubliée)...
Si elle avait été une professionnelle...
Elle n'en serait pas à ce stade de déconfiture.
Début 2007, ils me réclamaient 10 000 € (que je ne leur devais pas) pour continuer la maison.
En 2008, suite à une première expertise judiciaire bâclée et un expert incompétent, ils étaient heureux de ne payer que 10 000 €.
En mars 2011, après avoir contesté la note aux parties, il ont été condamnés à me verser une provision de 28 000 € supplémentaires.
Nous sommes bientôt en 2012 et c'est le financement d'une démolition, d'une reconstruction, d'une maîtrise d'oeuvre, d'un déménagement, de 65 mois (à ce jour) de privation de jouissance. Et c'est sans compter les dommages et intérêts et les frais de justice.
Ainsi, pour ne pas avoir voulu écouter sa cliente, une architecte est passée de la fanfaronnade à la déconfiture.
Pour m'avoir trompée, un constructeur a suivi le même chemin.
Et que dire du consultant, pour m'avoir insultée, pour m'avoir menacée, tous les trois dans la même galère.
Quant à moi, très éprouvée par cette expérience malheureuse, j'ai perdu 6 ans d'une vie de quiétude.
Au bout du bout, je vais avoir une maison sécurisée pour ma famille, dans laquelle je passerai les plus beaux moments de ma vie future.
Comme le disait Victor Hugo: Dans tout fanfaron, il y a un fuyard.
Et moi, je rajoute : Tout fuyard est rattrappé...
Bien entendeur...Salut...